Théâtre

Au printemps 2022, Ahmed Madani rencontre la Classe 2023 des Teintureries et entame un dialogue avec les jeunes acteur·rice·s sur leur désir de théâtre et d’engagement dans une vie artistique.

 

Pour répondre à ce questionnement avec tout l’engagement et la complexité qu’il nécessite, Ahmed Madani propose une recherche approfondie à partir de la matière humaine brute et vivace de chacun·e. des comédien·ne·s, protagonistes de la création à venir. La matière textuelle, elle, provient de leurs récits de vie, de souvenirs marquants, d’histoires de familles, de chansons.

 

Cultivant une manière d’être sur scène au plus près de soi, Ahmed Madani guide les jeunes acteur·rice·s à tracer une ligne invisible entre le jeu et l’être, entre le passé et le présent, entre l’être et l’avoir, entre le rêve et la réalité. Passer du réel au symbolique, tels sont les enjeux de ce processus de création.

 

Crédit photo : Anne-Laure Lechat

Réservation

Distribution

Avec
Aurore Dolo Andaloro
Aurélien Batondor
Jeanne Matthey
Rita Moreira
Côme Veber
Igaëlle Venegas
Lisa Wallinger

 

Texte et mise en scène
Ahmed Madani
Assistanat mise en scène
Coralie Vollichard

Régisseur général et créateur lumière

Damien Klein
Créateur vidéo

Nicolas Clauss

Créateur son

Christophe Séchet

Biographie

Ahmed Madani

En 1985, Ahmed Madani réunit autour de lui un collectif d’artistes et crée Madani Compagnie dans le but de réaliser un théâtre d’art poétique et populaire fondé sur le rapport au sociétal. En 1987, la compagnie est à l’initiative de Big bang Banlieue, premier festival national de la création artistique en banlieue. La compagnie intensifie alors sa recherche artistique en milieu urbain. Dans ce parcours à la marge du théâtre conventionnel, les lieux de création (entrepôts, magasins inoccupés, immeubles abandonnés, friches industrielles, etc…), les thématiques, les protagonistes, prennent part à sa volonté d’ouvrir l’art et le théâtre à celles et ceux qui en sont éloigné·e·s. Inscrire dans le roman national les récits qui en ont été effacés, investir les scènes de ces corps invisibilisés et mettre en perspective historique et mémorielle, des situations sociales où les rapports de dominations sont à l’oeuvre, constitue un enjeu essentiel de son acte de création. En 2003, Il est nommé à la tête du Centre dramatique de l’Océan Indien à la Réunion. En 2007, il reprend ses activités artistiques au sein de sa compagnie. Depuis 2011, il développe la trilogie Face à leur Destin en six pièces dans une dynamique de dialogue avec la jeunesse des quartiers populaires. En 2012 il a créé Illumination(s), puis en 2014 Je marche dans la nuit par un chemin mauvais ce diptyque constitue le premier volet de la trilogie.